Le glaucome est une maladie oculaire menaçante pour la vue, qui se caractérise par sa difficulté de dépistage et de traitement. En effet, dans sa forme la plus fréquente, « le glaucome primitif à angle ouvert », l’altération de la vision est lente, indolore, sans gène perceptible, ce qui n’attire pas l’attention de la personne atteinte et ne la motive pas à consulter. Sans traitement, la maladie peut évoluer vers la cécité irréversible. Un diagnostic précoce est donc important pour prévenir des pertes de vision.
Une pression intraoculaire élevée « écrase » la tête du nerf optique. Causes Les déficits visuels constatés dans la maladie glaucomateuse sont dus à des lésions irréversibles du nerf optique (c’est une neuropathie optique) chargé de transmettre les images au cerveau.
L’origine de cette neuropathie optique est encore mal connue.
Des facteurs de risque ont été identifiés, mais leurs rôles dans la maladie sont encore mal élucidés. Plusieurs facteurs semblent nécessaires pour déclencher l’apparition d’un glaucome. – Une pression à l’intérieur de l’œil supérieur à 21 mm de Hg (l’hypertonie oculaire) est retrouvée chez 70% des glaucomateux.
La pression altère les cellules nerveuses du nerf optique (dans l’œil). Mais seulement 1/3 des personnes présentant une hypertonie oculaire modérée (entre 21 et 30 mmde Hg) développeront un glaucome primitif au cours de leur vie.
– La fréquence du glaucome augmente à partir de 40 ans, et le risque est multiplié par 10 au-dessus de 75 ans
– Les populations noires sont 4 fois plus exposées que les autres.
– L’hérédité est également forte avec un risque 2 fois plus élevé si un parent est atteint
– Les maladies cardio-vasculaires (en particulier s’accompagnant de fluctuations de la tension artérielle), la myopie, le diabète, la migraine… sont d’autres pathologies associées.